Cet article est la  suite de celui paru le 29 MAI 2017

 Par: Brahim El Kalii ,acteur associatif–

Il va sans dire que la population locale assume une bonne partie de responsabilité dans cette situation qui nuit à la réputation de la ville et sa région.

Le conseil élu de la ville soutenu par les associations de la société civile doit se mobiliser pour accueillir comme il se doit les estivants, nationaux et étrangers, qui ont décidé de passer leurs vacances dans leur ville alors qu’ils ont d’autres choix.

Des efforts devraient être faits pour que la ville soit beaucoup plus propre en axant ces efforts sur les plages et les corniches (El Jadida, Haouzia et Sidi Bouzid en particulier).

Un programme d’animation culturelle, artistique et sportive devrait être préparé bien avant, en concertation avec les représentants des départements ministériels concernés (Culture, tourisme, jeunesse et sports, environnement…). Ce qui constitue une occasion pour la ville pour se faire valoir auprès de ses visiteurs en mettant en exergue son potentiel économique et social, sa richesse naturelle, son héritage historique dont regorgent la ville et ses agglomérations (monuments historiques, sites naturels : Cité Portugaise d’El Jadida, ancien Médina d’Azemmour, Oued Oum Rabii, Kasba de Boulouane,Kasba de Tit …).

C’est aussi une chance pour la ville de « capter » des investisseurs privés. Car combien de personnes ont été tellement « émerveillées » par le charme et le mode de vie d’une ville lors d’un court séjour touristique qu’elles ont décidé d’y monter un projet d’investissement ayant généré une richesse et crée des emplois.

La ville d’El Jadida a suffisamment demeuré une ville touristique de passage, il est temps qu’elle change de vocation.

A bon entendeur, salut