Published On: lun, Août 8th, 2016

L’histoire de l’hôtel de France dans « Les cahiers d’El Jadida »

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Mustapha Jmahri (écrivain)

 hotel lescoul

Sur des sites internet de la ville d’El Jadida, j’ai lu récemment des écrits se rapportant à la démolition de l’hôtel de France qui se trouve dans la rue Lescoul en centre-ville. Par ailleurs, en lisant ces articles, j’ai remarqué que leurs auteurs manquent de données sur l’histoire de cet hôtel et de ses bâtisseurs alors que cet édifice a pourtant marqué un pan de l’histoire cosmopolite de la cité de Mazagan. Etant chercheur en histoire locale et sans vouloir pleurer sur les vestiges du passé, je voudrais simplement signaler aux lecteurs qui le souhaitent certaines de mes publications qui se rapportent à cet édifice. Mon but par ce rappel est triple : d’abord apporter une information nette et précise à ceux qui la recherchent mais aussi éviter de « parler dans le vide », comme on dit en arabe, c’est-à-dire parler sans rien avancer de concret et, enfin, essayer de privilégier une culture de l’écrit.

Voici donc, pour les personnes intéressées, les publications en question :

1 – Dans mon livre de témoignages intitulé « Paroles de Mazaganais » datant de  2007, le lecteur peut lire le témoignage de Claude Polizzi, né à Mazagan en 1926, et  qui est le petit-fils de Joseph Lescoul bâtisseur de l’hôtel de France. J’ai eu l’opportunité de rencontrer Claude Polizzi avec son épouse, chez lui, à Casablanca, et il m’a parlé de l’histoire de ce grand-père hautement emblématique et de la raison qui a poussé l’autorité française à donner le nom de « rue Lescoul » à la voie qui passe devant l’hôtel.

2 – La deuxième publication est intitulée « Chroniques secrètes sur Mazagan » parue en 2010. A la page 27 est reproduite une photo rare : celle de la visite d’Alexandre Millerand, président de la république française à Mazagan en avril 1922 et de son arrivée à l’hôtel de France. Dans le même livre (pages 135 à 141), on pourra lire une chronique sur l’assassinat à Mazagan du militaire français André Lescoul qui n’est autre que le frère du bâtisseur de l’hôtel.

3 – Enfin, la troisième publication est intitulée « El Jadida, destins croisés » parue en 2014. Cet ouvrage comprend une chronique sur le somptueux mariage à Mazagan de Jeanne-Marie Lescoul, qui fut, en son temps, miss Mazagan et qui est la fille de Joseph Lescoul, propriétaire de l’hôtel de France. Cette chronique détaillée revient sur le déroulement du mariage avec photos de la famille à l’appui.

Maintenant, pour les lecteurs qui le désirent, voici les endroits où les livres sont disponibles. Pour les deux derniers ouvrages, ils se trouvent dans les librairies d’El Jadida, Casablanca (Carrefour des livres), Rabat (Agdal) et Marrakech (Gueliz). Par contre pour le premier livre et vu son ancienneté, il est déjà épuisé, mais il doit se trouver dans les lieux de lecture publique à El Jadida notamment à la médiathèque Tachifini et la bibliothèque de l’Institut français. En principe, ils doivent être disponibles au moins dans l’un de ces deux endroits.  Au cas  où ils n’y seraient pas, j’invite les responsables de ces deux organismes culturels à faire en sorte que les publications, touchant directement l’histoire de la ville, aient leur place dans leurs structures afin de satisfaire chercheurs et étudiants dans leur quête d’informations. Ainsi  chacun aura jouer son rôle.

jmahrim@yahoo.fr

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Displaying 1 Comments
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  1. Etant un enfant de la ville dont les quelques vestiges qui restent, sont entrain de disparaître, on ne peut désormais que savourer, leur remémorant ion. Je vous remercie, cher Monsieur, pour votre apport,qui ravive et enrichi l’histoire du patrimoine socio-culturel de notre chère cité.

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