Protégeons nos artistes au lieu de leur tourner le dos
Après tant d’années de gloire, quelques un de nos artistes marocains mènent une vie infernale,comme c’est le cas de l’artiste jdidi ,multi-instrumentiste,Berchid connu sous le nom de »Bhibiha ».
Pour le rejoindre,allez le trouver dans un coin lugubre au boulevard Hassan II (El Jadida) .Il dort sous la belle étoile. Personne n’a pensé un jour l’arracher des griffes d’un destin injuste?
Il a perdu son œil ainsi que sa jambe à cause d’une maladie qui le ronge et qui continue à le ronger dans le calme . Il est devenu un mendiant.
Personnellement j’étais choqué lorsque je l’ai vu devant le théâtre ,lors des journées cinématographiques des Doukkala. L’Association Breija des Arts et Cultures avait pensé rendre hommage à son groupe El warchan crée depuis les anneés 70 .
Berechid on l’a emmené de la rue (son domicile fixe là où il passe le reste de sa vie )
Berchid se trouve violemment jeté dans la rue. Il dort sous la belle étoile.
Regardez le, chetif ,abattu . le seul moyen pour se déplacer, deux béquilles car il avait perdu une jambe et aussi un oeil à cause de plusieurs maladies non traitées.
malgré cet handicape,il est venu rejoindre son ancien Groupe Elwarchane(1972) , il veut certainement remémorer son passé artistique glorieux et oublier pour au moins une heure son présent infernal.
A travers cet article,je demande à tous les mécènes d(ici ou d’ailleurs d’aider cet artiste qui est en train de mourir à petit feu.
Nous faisons appel à aux âmes charitables pour soutenir financièrement et bien sur moralement cet artiste .
je vous remercie d’avance et vous prie de me contacter pour une aide quelconque: ( fauteuil roulant ou un peu d’argent )
Aboufariss Aboulkacem
Directeur du journal électronique Mazagab24.com
0663107802
NB: Il n’ y a pas que le cas de Berchid, au Maroc,il y a aussi certains artistes marginalisés comme lui ,qui croulent sous des dettes.
Bonjour;
A entendre nos (ir)responsables nous rabattre les oreilles avec des slogans du genre » Notre capital, c’est l’élément humain », on croit que les droits du citoyen sont garantis. Malheureusement, la réalité amère ( le moins qu’on puisse dire) atteste clairement qu’il ne s’agit là que d’un discours vide de sens et truffé de mensonges. Une nation qui nie ou rejette ses artistes est une nation ingrate.Berchid souffre de la marginalisation et du rejet de la société plus que de ses blessures physiques. Mais Berchid restera une blessure gravée dans la mémoire de tous ceux qui lui ont volé ses rêves, ceux qui l’ont brisé et jeté aux enfers; ceux qui croient qu’ils bénéficient d’une impunité totale, ceux qui se croient au dessus de la loi ( je dirais plutôt » les hors la loi ».
Berrechid, » sois calme et tiens-toi plus tranquille »
Tu réclames justice et reconnaissance,
Elle vont bientôt arriver !!!
Merci M. Aboufaris de m’avoir informé de l’existence de ce journal.
Pleure, ô ville bien aimée !!!