Published On: ven, Fév 14th, 2020

à vous la parole.

Share This
Tags
Par: Bazwi LAFHAL
Je salue la sagesse de Monsieur Mustapha Jmahri et ses compagnons qui ont édité plusieurs mémoires de nos biens pensants de la province Amazighène tous Jdidis, fils des anciens résistants et combattants dans tous les domaines.Citons ici, les glorieux guerriers des années 1871;1895;1905; 1914-18.Le sergent et Commandant: Bouchrite ( Fils de Lahssiny Al-Bkimy), cousin de mon père fils de Lalla Aïcha B’ziwiyeh -sainte-Patronne de B’zow, qui a investi une grande part de sa fortune émanant de son commerce dans le textile, pour l’effort à la guerre et la chasse de l’envahisseur Portugais.La tête des troupes guerriers furent nos grands-grand parents d’originaires de la Tribu Tséruchente Le Haut Atlas et les avant gardes de Souss, feu saint Moulay Abdallah Amghar et ses contingents constitués de jeunes Doukallos, Ache’ïkh Bouchaïb Ben Bou-Âely, le bras droit de My Hassan Premier, son fils commandant lors de la Seconde Guerre Mondiale, du siècle dernier le XX-ème, feu M’hamed Lafhal; feu Ahmed Hamid Lafhal Al-Fargy (connu sous le nom Fils-de-la-chèvre), il fut élevé par le lait de la chèvre. A son retour au pays, le Bureau-Arabe lui offrit les vergers de pieds de vignes, plantés par le célèbre écrivain français et illustre auteur de « la terre des Hommes’; Le Petit Prince; Le Vol de Nuit, pilote concepteur du premier aéroport primitif à El-Jadida(Mazigan): Maréchal Hubert Lyautey posa les premières pierres du Port maritime, la Banque du Maroc; les Allemands construisirent la grande Tour de la Phare de Sidi Bouafy…Les anciens combattants passèrent les armes par les braves femmes Jdidis destinées aux résistants, des Fausses-Enceintes. La grande Dame Résistante N’Haïly s’occupait dans la suppression des traîtres, comme Al-Boghdady « Ma’dity Achahada, Madity-hady »-chansonnette de la résistante.Notre grande maison N° 36, dite maison de Madame Lazaro achetée en 1914, devint plus tard centre de la résistante des secrets d’alcôves, cachette des armes à feu, entre Matfiya et le puits d’eau, un petit tunnel qui conduit vers le sous du jardin des grenadiers. Ce jardin acheté par le Caïd-traître, puis tué par un jeune, armé d’un segment de barre de fer très pointue.Lors du couvre-feu, ce jeune accueilli à travers « la Montera » , aidé à descendre dans le puits et petit tunnel , pour pouvoir atteindre la demeure du Caïd-traître. Dans ce lieu, les résistants allaient créer le Parti Achoura, grand parent du parti Al-isteqlal face aux notables-traîtres de Marrakech de l’an noir de 1952, novembre le décès de mon père, Mon grand père et ses fils de sa tribu reprirent la relève jusqu’au retour de Feu SM Mohammed Cinq. Le Motard connu sous le nom « FAOUMA », brave et courageux, brisa le couvre feu par sa sortie menaçante face au bâtiment du résident militaire (actuelle al Mohafadeh Al-âaqarieh), fusillé par le général résident, du haut de son balcon, le sang plus rouge que rouge coulait à chaud mouillait l’asphalte à l’angle de la rue, l’homme tomba sous sa grosse moto, couvert de deux drapeaux rouges avec leur étoile verte. Il offrit sa plus chère vie à sa chère patrie. Cet instant resta inoubliable dans ma mémoire d’enfant, aligné à gauche de mon frère El Mostafa, ma Mère enroulée par son haïk, à sa droit ma grande sœur Es-Saïdiya nous attendions notre tour, face de nous le soldat français avec sa mitraillette en bandoulière, à quelques mètres attend l’ordre pour tirer. Le cousin de ma mère, ancien combattant, habillé en ses djellaba, déclina son identité militaire, le feu sortait de sa bouche, un langage militaire flamboyant comme pour déclarer la guerre contre les cadres français militaires. Son n° de guerrier dans la bataille de MontéCassino (Compagne d’Italie) était tatoué sous son bras gauche.Ma Mère portait un pistolet-mitraillette, personne parmi les soldat n’ont pu s’approcher de la femme enceinte et ses trois enfants, au contraire, deux jeeps conduisirent notre Chevrolet Verte jusqu’à notre campagne.Les résistants alertés, changèrent les lieux de rencontres, et pouvoir distribuer les ordres. Sous le mot de passe: « Tabac-Kobba », le « Lait de la chèvre » Ben-Mâachou; Foundoq des ânes à Had Ouled Frej où les hommes d’art de la guerre passèrent les armes à feu préfabriquées artisanalement, Les traîtres piégés sont mis à mort immédiatement, ou empoisonnés ou jetés autant que fous-aliénés, dans les trous et grottes d’Azemmour de Moulay Bouchaïb, les autres à Had Ouled Frej- Bousedra…..
Je vous salue tous et toutes de la région de toute origine tribale marocaine, française ou Juive séfarade marocaine

About the Author

-

laissez un commentaire

XHTML: You can use these html tags: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>