Published On: mar, Mai 28th, 2019

Le Festival International de l’Art du Malhoune « Malhounyat Azemmour » 2019

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Sous le Thème : « L’Art du Malhoun Marocain, Un Patrimoine Immatériel de l’Humanité »

Edition consacrée au poète, mémorisateur et référence : « Mohamed Belmehdi Ezemmouri »

Sous l’égide de la province d’El Jadida et avec le soutien du Groupe OCP, du Conseil Provincial d’El Jadida et de la Commune territoriale d’Azemmour, et en collaboration avec le Ministère de la culture et de la Communication, l’Association Provinciale des Affaires Culturelles d’El Jadida organise le Festival International de l’Art du Malhoune « Malhounyat Azemmour » du 14 au 16 juin 2019 à la Place Abraham Moulniss à Azemmour, sous le thème: «L’Art du Malhoune Marocain, Un Patrimoine Immatériel de l’Humanité ».

Concept de la 9ème édition de l’art du malhoune

Malhounyat 2019 s’engage dans la dynamique menée par l’Académie du Royaume du Maroc et le Ministère de la Culture pour inscrire l’art du malhoune sur la liste du Patrimoine Immatérielle de l’Humanité.

La demande d’inscrire l’art du malhoune sur la liste du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO, en tant que recueil du génie artistique des marocains et de leur mémoire culturelle, civilisationnelle et humaine, a été officiellement exprimée par l’Académie du Royaume du Maroc et le Ministère de la Culture lors de la rencontre consultative du 9 janvier 2018 au siège de l’Académie.

Cette rencontre a été suivi par trois ateliers régionaux organisés au Maroc sur le même sujet afin de présenter le contenu de la convention de l’UNESCO de 2003 ainsi que la procédure requise pour la préparation du dossier de candidature pour l’inscription des éléments du patrimoine immatériel sur la liste de l’UNESCO, et garantir par la même occasion l’adhésion des chercheurs, des poètes, des chanteurs, des musiciens et des professionnels participants. La dernière rencontre s’est tenue à la Maison de l’Artisan dans la ville d’Azemmour le 25 octobre 2018.

Le concept de l’édition Malhounyat 2019 est fondé sur :

  • La singularité des marocains en matière de créativité dans le domaine de l’art du malhoune avec toutes ses spécificités au plan artistique, festif et social, ce qui en a fait le recueil artistique des marocains et un fait culturel inscrit dans leurs habitudes.
  • Le grand rayonnement que cet art a connu avec ses prolongements vers d’autres peuples et d’autres sociétés et avec l’ensemble du cérémonial qui l’accompagne.
  • La centralité de l’art du Malhoune et l’influence qu’il exerce sur plusieurs arts marocains et non marocains littéraires et de patrimoine au niveau de la poésies, des rythmes et des mélodies.

Biographie de Mohamed « Belmehdi Ezemmouri »

« Belmehdi Farhat » est né en 1912 dans la ville d’Azemmour rue Alarsa. Il a étudié à l’école coranique « Lamaachat » avec maitre « Si Mohamed Belfaitah ». Mais il a quitté ce dernier pour rejoindre son père et exercer le métier de ferronnerie.

Au cours de cette étape et de ce qui va immédiatement suivre, Belmehdi va grandir au sein de la confrérie « Hamdouchia » à laquelle sa famille était affiliée, puis il rejoignait la confrérie « Issaouiya » suite à une discussion animée qu’il a eue avec le « Mokadem » de la première confrérie.

Ceci a marqué un tournant dans la vie et la personnalité de Belmehdi, car ce sera le préambule d’un long voyage vers la ville de Salé, le principal site qui lui a permis de quitter le cercle de la confrérie et de ses chants religieux pour embrasser le vaste monde du malhoune.

 

 

 

Le hasard a voulu qu’il travaille dans la ferronnerie à « alfandek » avec « Lamaalam »Lakhnati à Bab Lakhmiss, où les gens étaient fortement épris du Malhoune, et il va habiter chez la famille « Benghanem », et sera le compagnon de « Benissa » le « Mokadem » de la confrérie « Issaouiya » à Salé à ce moment-là. Le séjour, Le travail et cette compagnie à Salé ont duré 16 ans, au cours desquels « Belmehdi » visitait mensuellement la ville d’Azemmour pour s’enquérir de la situation de sa famille et son fils le poète du malhoune Si « Mohamed ben Mohamed Belmehdi Farhat » que Dieu l’ait en Sa miséricorde, et qui s’est installé à Casablanca pour des raisons de travail, en compagnie du Cheikh une fois de retour de Salé.

L’intérêt porté par Belmehdi au malhoune est immense, car il n’est pas uniquement poète ou chanteur, référence, mémorisateur ou critique, il est tout cela à la fois. Il connait les poèmes marocains, algériens et même hébreux les plus précieux et mémorise une dizaine de ces derniers. Quant à son chant, nous évoquerons ici ce propos rapporté par lui-même et par d’autres selon lequel « Lafquih Sidi Mohamed Erradi » fils du grand poète « Haj driss Ben Ali Snani », qui  a séjourné un certain temps à Azemmour, avait l’habitude de l’inviter chez lui, accompagné par le chanteur « Si Abderrahmane Ouald Cheaala » pour les écouter chanter, et lui demandait : « chantez-nous certains des poèmes de notre père » et il appréciait leur chant. En contrepartie, notre Cheikh« Belmehdi » tenait à assister aux cours dispensés par « Lafquih Sidi Mohamed Erradi » pour en bénéficier et apprendre.

 

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ZAKIA AALLA

aalla.zakia@gmail.com

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