El jadida qui  était considérée comme une ville idéale pour le repos, les bains de mer et de soleil, les sports nautiques et la voile, ne l’est plus. Elle a perdu son prestige d’antan.

Dans cette ville se trouvait l’Hôtel Marhaba, l’un des joyaux de l’architecture post-coloniale. Aujourd’hui, son entrée est entièrement rasée et son jardin carrément dévasté. C’est un crime.

 El Jadida va sortir de son silence, espérant trouver une main forte pour l’aider .Elle va   parler cru et claire espérant trouver un salvateur.

Ecoutez :

«  On a spolié mon prestige d’antan. On m’a dépouillé de mes espaces verts transformés en séries de cafés. J’ai perdu ma joie. Je me meurs. Je suis morte. J’ai perdu l’un de mes meilleurs jardins. (Jardin Mohamed V). Des nuées de marchands ambulants m’envahissent. Des ordures nauséabondes me coupent le souffle .je suis souffrante, oubliée, abandonnée à mon sort Je sombre dans une profonde léthargie. Même mon nom  était  substitué par: région  »Casa-Settat  »

Les conseillers municipaux se succèdent et brillent par leurs profits  et magouillent au dépend des deniers publics sans rien apporter de nouveau Sinon, ils ont fait un changement remarquable, mais au niveau de leurs poches.

L’ancien président du conseil municipal m’a promis que des projets structurants vont me métamorphoser et m’embellir. Il a berné mes habitants avec des maquettes d’aménagement utopiques ».

La nouvelle municipalité  élue  s’est empressée de « mettre en quarantaine » la suite du programme. Depuis, plus rien… tout est à l’arrêt, les aménagements commencés sont « laissés en carafe » sans que l’on sache quand ils reprendront et quand ils seront terminés. »

Franchement, ils y a des élus malintentionnés qui profitent de mes biens et m’endommagent de jour en jour et qui n’utilisent leur fonction que pour leurs seuls profits.

Va-t-il un salvateur qui veuille me ressusciter et attaquer les malintentionnés qui profitent de mes biens et m’endommagent de jour en jour. Le seul souci de ces profiteurs occasionnels, de ces détenteurs de bien personnels est de ramasser et d’amasser les plus grandes sommes d’argent.

j’ai perdu ma consolation face à ces personnes qui rongent mes ailes. Sauvez moi des griffes de ces cupides. J’aimerai bien que des décisions radicales soient prises pour contrecarrer tous les fléaux qui risquent d’approfondir les plaies que je ne cesse de ressentir amèrement.

J’attends qu’un salvateur applique un remède efficace pour me soulager. Sans doute, cela me donnera un sang nouveau. Et, toute action en ce sens ne trouvera  que soutient et appui des citoyens jdidis qui ne cessent de me défendre et de me soutenir sans relâche et à leur tête  le directeur du Centre d’Etudes et de Recherches sur le Patrimoine Maroco-Lusitanien, président de l’Association des Lauréats de l’INSAP, membre à Coïmbra d’un réseau international du patrimoine mondial d’influence portugaise. ABOULKACEM CHEBRI .Cc monsieur me défend becs et ongles.

Vous allez vous demander pourquoi j’ai mis actuellement le doigt sur la plaie,  c’est que j’ai attendu et beaucoup souffert et maintenant, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est le mauvais choix de l’emplacement du projet ‘’Makalti ‘’ Souika s’Ahfir’’qui risque me faire perdre mon classement au patrimoine mondial de l’UNESCO .

La cité portugaise est ma principale richesse et fierté car elle a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO le 30 juin 2004.

Je souhaite de mon profond cœur que mes doléances soient prises en considération, car la nouvelle orientation du Maroc nouveau a révélé d’innombrables dédits. Elle exige la mise en application d’une politique novatrice et salvatrice .Ainsi, gouverneurs et gouvernés, votre devoir est de conjuguer vos efforts pour défendre l’intérêt général des citoyens.

Finalement je souhaite de mon profond cœur que mes doléances soient prises en considération.

et  devenir l’une des plus belles villes du pays qui aspire devenir une cible touristique enviable.