Published On: sam, Avr 28th, 2018

Fouad Laroui , l’enfant du pays…

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Alain Degans—
Il était attendu… Il est venu, il a vaincu ! Fouad Laroui, auréolé de ses succès littéraires, connu pour ses chroniques, a fait salle archicomble dans la vaste et belle salle de conférence de l’hôtel Pullman.

Après les présentations d’usage par Damien Heurtebise, le directeur de l’Institut français, Saïd Loukili, le « modérateur » d’un soir, qualifia Fouad Laroui « d’auteur transculturel » de par sa mobilité qui le fit voyager et habiter en différents lieux et pays. Il s’abstint de citer tous les prix littéraires que Fouad Laroui a engrangé dans sa besace soulignant simplement le prestigieux prix Goncourt de la nouvelle 2013. La diversité de son œuvre constitue « une macédoine littéraire » selon l’expression de Saïd Loukili.

Puis vint la question posée par le « modérateur » qui s’étonnait de la naissance de ce jdidi… à Oujda ! Une question qui changea la donne du débat promis entre les deux acteurs. Et Saïd Loukili eut, par la suite, toute les peines du monde à pouvoir « en placer une », tant l’auteur , volubile et à l’humour tendre, parfois nostalgique, était dans son élément, parmi les siens…

Oujda, c’est la faute au papa fonctionnaire appelé à servir en différents postes du pays. Fouad Laroui citera d’autres villes de fonction notamment Kénitra. «C’est  un avantage : j’ai des amis partout ».

Mais il en vint à l’évocation des années d’enfance. El Jadida a ainsi une place prépondérante dans ses souvenirs. Même si le berceau familial est à Azemmour, Fouad Laroui est nostalgique de la Mazagan de ses jeunes années : « l’école Charcot » lui donna le goût de la lecture et de la découverte. Il évoque le tremblement de terre de 1968 à El Jadida qu’il a passé détaché de ces événements qui auraient pu être tragiques, plongé dans la lecture de la Comtesse de Ségur et du « Général Dourakine » pendant que la terre grondait…
Il dit tout le bien que lui apporta l’enseignement français de l’époque, l’ouverture sur le monde. Cet enseignement qu’il a vécu comme un « ascenseur social » avec ses bourses qui vont permettre à une fratrie de huit enfants d’une famille modeste de suivre un enseignement supérieur…

Puis, ce sera le lycée Lyautet de Casablanca, une terminale C qui le destine à une carrière scientifique qu’il va entreprendre par des études en France où il préfère l’Ecole des Mines à Centrale. Il sortira ingénieur des mines, exercera à l’OCP. Puis, les hasards de la vie l’emmèneront en Hollande. La passion des livres vont lui faire changer de voie.

La salle est conquise par le charme et l’humour de l’auteur. Parfois en colère contre le fanatisme et l’intolérance, il dit que « nous ne somme pas des corps mais des consciences ».

La soirée s’est terminée par les petits fours que nos hôtes d’un soir, l’Hôtel Pullman », a offert à ses visiteurs ? Fouad Laroui a dédicacé ses ouvrages que l’on trouvera en vente à la « Librairie de Paris » Avenue d

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