La saison universitaire a officiellement pris fin le 30 Juin 2017 alors que les étudiants attendent toujours le résultat final. D’autres attendent les délibérations des jurys pour prétendre à leurs diplômes de licences toutes catégories confondues, leur donnant une lueur d’espoir pour un emploi quelque part ou au moins commencer par un stage en attendant des temps meilleurs.

Le corps enseignant prend tout son temps pour faire son devoir pour lequel il est bien rémunéré pour le faire comme il se doit tout en ayant à l’esprit un contrôleur qui ne lâche pas prise, après le bon Allah, en l’occurrence la conscience professionnelle. Ceci en l’absence de toute autorité ou hiérarchie administrative .

Quand vous osez poser la question sur ce retard, on vous répond que « Al Assatida mazal madakholch Anno9at » traduire les professeurs n’ont pas encore remis les notes à l’administration. Et quelles notes. Il y a des « enseignants » malhonnêtes qui ne se donnent même pas la peine de corriger les copies de leurs étudiants. Les notes, dans leur système à eux, sont donné à la tête du client (rappelez-vous de l’affaire du Tétouan les notes en contre partie du sexe).

D’autres imposent à leurs étudiants de se procurer, coute que coute, de leurs publications tout en prenant le soin de les signer pour éviter qu’ils soient utilisées par d’autres étudiants.

Certains enseignants ne se gênent pas en abrégeant le programme du semestre pour réduire leurs multiples déplacements. Car généralement ils « opèrent » dans des établissements universitaires situés dans d’autres villes autres que les villes de leurs résidences respectives ou parce qu’ils sont pris par des travaux de recherche à caractère privé (avec un bureau d’études ou une ONG moyennant une rémunération ou une bourse).

Pour ce qui est de la recherche scientifique, c’est une autre paire de manche. Je serai ravi de savoir la moyenne du nombre d’articles scientifiques publiés chaque année par les enseignants chercheurs au niveau de nos universités.