Published On: lun, Nov 21st, 2016

Enseignement : École publique… Sauve qui peut

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Par;  Abou Ibrahim-_

La ruée vers les écoles privées.

Au Maroc, on fuit l’école publique comme on fuit une épidémie ou une catastrophe naturelle.

L’état assiste en incapable pour ne pas dire qu’il est en connivence avec celles et ceux qui ont investi le secteur de l’enseignement privé, tous niveaux confondus, un secteur qui rapporte beaucoup en terme d’entrée d’argent, tout en imposant ses conditions (prix, modes d’accès, programmes scolaires, méthodes et approches pédagogiques, horaires, transport, restauration…).

Il est vrai que ce type d’enseignement est d’une qualité meilleure comparaison faite avec le secteur public. Toutefois, il ne doit en aucun cas se faire au détriment de ce dernier par l’engagement de l’ enseignant dont la formation a beaucoup coûté à l’État.

Ce dernier est appelé à apporter son soutien à toute initiative d’investissement privé, secteur de l’enseignement y compris, pour créer de la richesse et générer de l’emploi. Mais ceci ne l’épargne pas de rester vigilant vis-à-vis de tout ce qui risque de ternir l’image de l’enseignement public dont l’importance n’est pas à démontrer.

Cependant malgré les efforts fournis par l’État Marocain pour venir à l’aide d’un secteur qui agonise, notamment en matière de fonds, rien n’a changé.L’enseignement au Maroc reste dans un état pitoyable.

En effet on a beau mettre des commissions d’experts en la matière en place pour diagnostiquer et apporter les solutions appropriées, mais en vain.

Et si on déléguait la gestion de ce secteur combien vital à des sociétés étrangères comme on le fait pour des secteurs comme le ramassage des déchets ménagers, le transport urbain, l’eau et l’électricité.

A bon entendeur salut.

 

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