Published On: sam, Juil 18th, 2015

Propositions de loi: Un projet en gestation pour la création d’une fondation des œuvres sociales pour les journalistes

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Par: Le Matin-_-

Les journalistes pourront bénéficier, dans les prochains mois, des services d’une fondation des œuvres sociales. Deux propositions de loi, émises par les groupes parlementaires de la majorité et le Parti de l’Istiqlal, semblent être convaincantes. Leur discussion se poursuivra dans les prochains jours en vue de leur adoption.

Une fondation des œuvres sociales pour les journalistes pourrait voir le jour dans les prochains mois. Deux propositions de loi dans ce sens ont été discutées par les membres de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication au sein de la première Chambre du Parlement le mois dernier. Visant à doter la profession d’une fondation des œuvres sociales, à l’instar des autres corps de métiers, ces propositions, l’une émanant de la majorité et l’autre du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, se rejoignent à plusieurs niveaux, surtout quand il s’agit du financement des actions de ladite fondation. En effet, en comparant les deux propositions, elles se rejoignent quand il s’agit de collecter les cotisations des adhérents et demander les subventions de l’État. Les initiateurs des deux projets s’attendent aussi à recevoir des dons de la part des personnes morales et physiques afin d’équilibrer les finances de la fondation qui pourra aussi compter sur les recettes des services rendus aux adhérents et à leurs familles.

Présentée comme une fondation à but non lucratif ayant pour mission d’offrir un ensemble de services sociaux aux journalistes et à leurs familles, en particulier en faveur des journalistes de la presse écrite et des médias audiovisuels privés, cette institution permettra aux journalistes et assimilés, ainsi qu’aux employés des entreprises de presse et aux journalistes retraités de bénéficier de crédits immobiliers ou à la consommation et du financement des soins de santé. Au niveau de la gestion, la fondation devra être gérée par un comité directeur. La proposition du Parti de l’Istiqlal prévoit dans ce sens un comité composé de 29 membres et présidé par le ministre de la Communication. De leur côté, les groupes de la majorité ont proposé un comité composé de 21 membres seulement. Ne mentionnant pas la présidence du comité par le ministre de tutelle, la proposition de la majorité fixe le mandat du comité à 4 ans. Pour rappel, un projet pour la mise en place d’une mutuelle pour les journalistes n’avait pas abouti. L’idée a été donc remplacée par le projet de la fondation, à l’instar de ce qui a été adopté pour plusieurs départements ministériels et pour les fonctionnaires des deux Chambres du Parlement. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, avait déclaré dans ce sens que «la nouvelle Constitution du Royaume insiste sur la nécessité pour l’État de définir des règles juridiques pour organiser le secteur de la presse de manière indépendante et démocratique».

Les journalistes pourront bénéficier, dans les prochains mois, des services d’une fondation des œuvres sociales. Deux propositions de loi, émises par les groupes parlementaires de la majorité et le Parti de l’Istiqlal, semblent être convaincantes. Leur discussion se poursuivra dans les prochains jours en vue de leur adoption.

Une fondation des œuvres sociales pour les journalistes pourrait voir le jour dans les prochains mois. Deux propositions de loi dans ce sens ont été discutées par les membres de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication au sein de la première Chambre du Parlement le mois dernier. Visant à doter la profession d’une fondation des œuvres sociales, à l’instar des autres corps de métiers, ces propositions, l’une émanant de la majorité et l’autre du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, se rejoignent à plusieurs niveaux, surtout quand il s’agit du financement des actions de ladite fondation. En effet, en comparant les deux propositions, elles se rejoignent quand il s’agit de collecter les cotisations des adhérents et demander les subventions de l’État. Les initiateurs des deux projets s’attendent aussi à recevoir des dons de la part des personnes morales et physiques afin d’équilibrer les finances de la fondation qui pourra aussi compter sur les recettes des services rendus aux adhérents et à leurs familles.

Présentée comme une fondation à but non lucratif ayant pour mission d’offrir un ensemble de services sociaux aux journalistes et à leurs familles, en particulier en faveur des journalistes de la presse écrite et des médias audiovisuels privés, cette institution permettra aux journalistes et assimilés, ainsi qu’aux employés des entreprises de presse et aux journalistes retraités de bénéficier de crédits immobiliers ou à la consommation et du financement des soins de santé. Au niveau de la gestion, la fondation devra être gérée par un comité directeur. La proposition du Parti de l’Istiqlal prévoit dans ce sens un comité composé de 29 membres et présidé par le ministre de la Communication. De leur côté, les groupes de la majorité ont proposé un comité composé de 21 membres seulement. Ne mentionnant pas la présidence du comité par le ministre de tutelle, la proposition de la majorité fixe le mandat du comité à 4 ans. Pour rappel, un projet pour la mise en place d’une mutuelle pour les journalistes n’avait pas abouti. L’idée a été donc remplacée par le projet de la fondation, à l’instar de ce qui a été adopté pour plusieurs départements ministériels et pour les fonctionnaires des deux Chambres du Parlement. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, avait déclaré dans ce sens que «la nouvelle Constitution du Royaume insiste sur la nécessité pour l’État de définir des règles juridiques pour organiser le secteur de la presse de manière indépendante et démocratique».

– See more at: http://www.lematin.ma/journal/2015/propositions-de-loi_un-projet-en-gestation-pour-la-creation-d-une-fondation–des-oeuvres-sociales-pour-les-journalistes/227908.html#sthash.oVGsBUc8.dpuf

Les journalistes pourront bénéficier, dans les prochains mois, des services d’une fondation des œuvres sociales. Deux propositions de loi, émises par les groupes parlementaires de la majorité et le Parti de l’Istiqlal, semblent être convaincantes. Leur discussion se poursuivra dans les prochains jours en vue de leur adoption.

Une fondation des œuvres sociales pour les journalistes pourrait voir le jour dans les prochains mois. Deux propositions de loi dans ce sens ont été discutées par les membres de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication au sein de la première Chambre du Parlement le mois dernier. Visant à doter la profession d’une fondation des œuvres sociales, à l’instar des autres corps de métiers, ces propositions, l’une émanant de la majorité et l’autre du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, se rejoignent à plusieurs niveaux, surtout quand il s’agit du financement des actions de ladite fondation. En effet, en comparant les deux propositions, elles se rejoignent quand il s’agit de collecter les cotisations des adhérents et demander les subventions de l’État. Les initiateurs des deux projets s’attendent aussi à recevoir des dons de la part des personnes morales et physiques afin d’équilibrer les finances de la fondation qui pourra aussi compter sur les recettes des services rendus aux adhérents et à leurs familles.

Présentée comme une fondation à but non lucratif ayant pour mission d’offrir un ensemble de services sociaux aux journalistes et à leurs familles, en particulier en faveur des journalistes de la presse écrite et des médias audiovisuels privés, cette institution permettra aux journalistes et assimilés, ainsi qu’aux employés des entreprises de presse et aux journalistes retraités de bénéficier de crédits immobiliers ou à la consommation et du financement des soins de santé. Au niveau de la gestion, la fondation devra être gérée par un comité directeur. La proposition du Parti de l’Istiqlal prévoit dans ce sens un comité composé de 29 membres et présidé par le ministre de la Communication. De leur côté, les groupes de la majorité ont proposé un comité composé de 21 membres seulement. Ne mentionnant pas la présidence du comité par le ministre de tutelle, la proposition de la majorité fixe le mandat du comité à 4 ans. Pour rappel, un projet pour la mise en place d’une mutuelle pour les journalistes n’avait pas abouti. L’idée a été donc remplacée par le projet de la fondation, à l’instar de ce qui a été adopté pour plusieurs départements ministériels et pour les fonctionnaires des deux Chambres du Parlement. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, avait déclaré dans ce sens que «la nouvelle Constitution du Royaume insiste sur la nécessité pour l’État de définir des règles juridiques pour organiser le secteur de la presse de manière indépendante et démocratique».

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